jeudi 7 avril 2011

Les TIC : une solution possible pour les troubles d'apprentissage


À la suite de la lecture de l’article Troubles d'apprentissage: les technologies à la rescousse écrit par Martine Rioux du Service national du RÉCIT en adaptation scolaire,  voici un résumé et quelques idées intéressantes.

Qu’est-ce qu’un trouble d’apprentissage ?

Tout d’abord, il ne faudrait pas confondre trouble et difficulté d’apprentissage. Une difficulté d’apprentissage n’est pas permanente et elle est souvent causée par des événements perturbants de la vie comme une rupture, un accident, un divorce, etc. Il y a donc un lien entre le facteur émotionnel et la difficulté, tandis qu’un trouble est plus permanent parce qu’il est d’origine neurologique. C’est un problème sur le plan du traitement de l’information, de la coordination, de la mémoire, de l’habileté à lire et écrire et plus encore. La dyslexie, la dysphasie, la dyspraxie et la dysorthographie sont des exemples de troubles. Heureusement, depuis quelques années, le repérage et le traitement de ces troubles d’apprentissage sont de plus en plus efficaces. Comme outil, les élèves ont maintenant recours aux aides technologiques qui présentent une source de motivation et un réel support.

Quelles sont les fonctions utiles des aides technologiques ?

Entre autres, lorsque les élèves utilisent des logiciels comme WordQ, qui suggère des mots au fur et à mesure que l’élève écrit, celui-ci peut enfin se concentrer sur le contenu plutôt qu’à la forme. Avant, les élèves en trouble rédigeaient de courts textes, mais maintenant leurs phrases sont plus longues et le vocabulaire est beaucoup plus riche et varié. Ils peuvent donc acquérir de nouvelles compétences, autrefois négligées à cause de l’attention qui était portée sur l’orthographe. Aussi, ces logiciels permettent à l’élève d’enregistrer la bonne orthographe des mots suggérés. Sans ce logiciel, l’élève voit toujours ses propres erreurs et en vient à les mémoriser, ce qui ne l’aide pas du tout. Finalement, des études prouvent que ces logiciels aident à la réussite des élèves parce qu’ils se sentent plus valorisés, plus motivés, ils savent maintenant qu’il est possible d’écrire en ayant du plaisir et qu’ils peuvent réussir. Certes, il y a quand même des conditions d’utilisation.

Comment choisir la bonne aide technologique ?

Évidemment, ce ne sont pas tous les élèves qui peuvent avoir un ordinateur en classe et se servir des logiciels. L’élève doit tout d’abord être suivi par les intervenants de l’école, de concert avec les parents et les enseignants afin d’identifier le besoin de l’élève. Ensuite, il sera évalué par un orthopédagogue et l’ensemble des ressources se réunira pour trouver la meilleure solution en lien avec ses propres besoins. Finalement, les intervenants doivent s’assurer du suivi de l’élève et le soutenir dans sa démarche de l’utilisation des aides technologiques.

mardi 5 avril 2011

Ma nouvelle expérience en tant que stagiaire!

  J’ai soudainement envie de partager avec vous mon expérience de stage, réalisé au mois de mars dernier. Tout d’abord, je tiens à dire que les élèves que j’ai appris à connaître étaient tous fantastiques et uniques en leurs genres. Sérieusement, je les remercie d’avoir fait en sorte que mon stage a été une aventure formidable. 
  Cependant, au début de ma prise en charge, j’étais énormément anxieuse que je n’en dormais plus la nuit. J’ai même dû me mettre à faire du yoga, ce que mes collègues de l’École d’Iberville m’ont gentiment conseillé, pour relaxer et tenter de mettre une barrière entre ma vie personnelle et professionnelle. Vous pouvez justement vous procurer le même DVD que j’ai acheté dans un magasin de grande surface, ou vous pouvez également l’acheter en ligne sur Renaud-Bray. J’avais beaucoup de mal à arrêter de penser aux améliorations que je pourrais faire et d’imaginer tous les scénarios possibles avec les élèves. Ce n’est qu’à la demie de la deuxième semaine que tout est rentré dans l’ordre et que je me suis sentie moins déboussolée en ce qui concerne la charge de travail.  
  Par la suite, j’ai vraiment savouré chaque instant passé en stage. J’ai réussi à développer une certaine complicité avec mes élèves et nos relations en étaient que de plus en plus harmonieuses. J’ai également vécu de bons moments avec mes collègues de travail, incluant bien sûr mon enseignante associée.
  Ce qui m’a le plus surprise c’est qu’à la fin de mon stage, les élèves ont partagé, à mon enseignante associée, le désir de me préparer de petits souvenirs. Alors, j’ai dû, avec bonheur, retourner à l’école après ma prise en charge. C’est donc hier (mardi) que j’ai reçu une multitude de lettres de la part de mes élèves. J’en étais très émue et j’avais une larme à l’œil. Finalement, j’avoue que je suis un peu nostalgique de ne pas pouvoir poursuivre mon stage et de ne pas pouvoir suivre l’évolution des apprentissages des élèves. Je suis prête pour le stage 3!

vendredi 1 avril 2011

Le tableau blanc interactif : une invention géniale!


De plus en plus, le tableau blanc interactif fait jaser, quoique cet outil soit encore peu connu. En fait, plus on en entend parler, plus nous sommes curieux et voulons apprendre davantage à ce sujet. Justement, j’ai lu l’article Le tableau blanc interactif en classe de français, publié dans la cent soixantième revue Québec français, à la page 73. Je vais donc vous résumer le contenu, qui se fait insistant sur son utilisation dans les écoles.
Le tableau blanc interactif est le nouvel outil sur le marché qui pourrait remplacer le tableau et la craie poussiéreuse. Ce nouveau tableau permet de contrôler un ordinateur à l’aide d’un crayon spécial qui possède les mêmes fonctions qu’une souris, mais qui est directement utilisé sur le tableau blanc. Le TBI (tableau blanc interactif) offre donc la possibilité d’afficher le contenu d’un ordinateur sur grand écran, en plus de pouvoir apporter des modifications rapidement. Le TBI est alors un outil fort utile dans l’enseignement et l’apprentissage, autant pour agir comme support dans l’écriture, la lecture la communication orale ou l’appréciation de lecture.
Pour l’écriture, on conseille par exemple de l’utiliser pour modifier des textes déjà existants, écrire un texte collectivement, rédiger des phrases pour travailler la grammaire, corriger une dictée, etc. Il peut aussi être intéressant d’utiliser le tableau blanc pour montrer des méthodes de correction efficaces avec un système de codes et de couleurs. Et bien sûr, toutes ces activités sont interactives et réduisent le nombre de photocopies fournies aux élèves.
En lecture, puisque tous les élèves ont la même vue d’ensemble au tableau (comparativement à une feuille chaque), il semble plus facile pour les enseignants d’enseigner des stratégies de lecture comme le repérage, l’organisation d’un texte, sélection d’informations importantes, création d’un résumé, etc. Les possibilités sont illimitées et rapides.
En communication orale, c’est le fait d’avoir un support visuel pendant la présentation qui rend l’exposé plus dynamique et interactif. L’élève peut y intégrer des images, des graphiques, des vidéos et des plans de présentation, ce qui aide à la communication et ce qui enrichit davantage la culture des autres élèves.
Bref, cet éventail d’idées n’est pas exhaustif parce que la société québécoise commence tout juste à développer de nouvelles stratégies applicables dans une classe. Alors, si vous avez d’autres suggestions, n’hésitez pas à me les partager. Visitez ce lien pour consulter une vidéo présentant des opportunités à appliquer avec le TBI.

Coup de coeur littéraire : Un dimanche à la piscine à Kigali

  La littérature africaine n’est pas toujours facile à lire. Non qu’elle s’inscrit dans des paroles incompréhensibles, mais les évènements qui y sont relatés sont difficiles à gérer sur le plan émotionnel. La misère, la pauvreté et la liberté sont souvent les thèmes les plus abordés dans ce type de littérature. Le roman de Gil Courtemanche, Un dimanche à la piscine à Kigali, dévoile les terribles faits et désastres qui ont marqué le génocide du Rwanda en 1994.
  Ce roman est un coup de cœur, car il est venu me chercher directement dans l’âme. Même si j’avais déjà visionné l’adaptation cinématographique auparavant, la lecture de ce livre permet d’entrer dans la peau des personnages et de vivre leurs émotions, aussi terribles qu’ils soient. La description de ce qui est vécu est finement détaillée qu’on se croirait faire partie de l’histoire. En plus, ce roman présente des faits qui se sont réellement passés, ce qui est davantage douloureux à imaginer.
  Même si la majeure partie du roman a pour thème l’horreur, la mort et la haine, l’amour, quant à lui, est présent du début à la fin. Bernard Valcourt, l’un des principaux personnages de l’histoire, développe un amour inconditionnel avec une jeune femme africaine, sans même avoir eu une réelle conversation. Lorsque ce jour vînt, Bernard et Gentille ne se quittent plus une minute. Cet amour est le plus grand signe d’espoir de tout le roman. Un vrai chef-d’œuvre!
   Bref, plusieurs pays de ce continent requièrent de l’aide humanitaire pour offrir des soins, l’éducation gratuite et une aide morale. C’est pourquoi j’encourage tous ceux et celles qui lisent ce message à prendre conscience des atrocités qui ont lieu dans le monde afin d’en parler et pour qu’un jour peut-être quelques-uns d’entre vous agissent directement pour l’un de ces pays.

En lien avec ce roman, j'ai découvert un article dans Le Devoir, Un dimanche à la piscine à Kigali: Retenir la leçon, où un enseignant se questionne s'il devrait faire lire ce chef-d'oeuvre par ses élèves. À vous de le lire et de réfléchir si vous choisiriez ce roman pour vos élèves.

jeudi 31 mars 2011

Une éducation gratuite?

Je suis d'accord avec Monsieur Mongrain: le système scolaire en demande beaucoup trop aux parents et aux élèves en ce qui concerne le matériel scolaire, surtout au primaire. On encadre trop les façons de faire des élèves en leur demandant une tonne d’équipements scolaires. Par exemple, il y a près de 20 ans, les élèves devaient avoir du papier, un crayon et une efface en tout temps. Aujourd’hui, on multiplie ces effets par dix et on en ajoute d’autres. Que se passe-t-il? Est-ce que ce sont les élèves ou les enseignants qui ont des problèmes d’organisation? Je me le demande. En fait, les élèves portent des sacs d’écoles de plus en plus lourds et la facture des parents est encore plus salée. Je sais que l’éducation se dit « gratuite », mais tous les éléments connexes à l’école font en sorte que des familles à faibles revenues ont de la difficulté à s’en sortir. Selon l’Institut de la Statistique du Québec, on estime à environ 16% le taux de risque de pauvreté dans la province, en 2006. Cet institut ajoute que les personnes les plus atteintes sont les enfants, donc ceux en âge d’aller à l’école. Si le système scolaire continue de grimper les factures pour les listes de matériels et les autres frais supplémentaires, nous limitons l’éducation à tous…Il faut que ça change!


vendredi 4 février 2011

Écrire à l'ère de la distraction permanente (critique du texte de Cory Doctorow)


      Écrire à l'ère de la distraction permanente

Le texte de Cory Doctorow traite une réalité dont je n’avais pas réellement pris conscience auparavant. Je trouve ses propos intéressants, mais quelque peu utopistes dans le sens où l’ordinateur paraît être un obstacle évident de la création. Comme nous voulons intégrer les TIC dans l’apprentissage scolaire, cet article ne correspond pas tout à fait à cette idée.
     Dans ce texte, l’auteur considère que l’ordinateur, incluant presque toutes ses fonctions, nuit à la création lors de l’écriture d’un texte. Pour lui, il suffirait de prendre une pause de vingt minutes avec un bon environnement pour avoir une concentration maximum lors d’une production. Cependant, dans le contexte scolaire, les élèves, et même les étudiants universitaires, ont quelquefois besoin d’une certaine source d’inspiration pour écrire. Alors, lorsque nous sommes en panne d’idées, il peut être fort utile de naviguer sur Internet pour trouver des suggestions. J’avoue que toutes les alertes existantes sur un ordinateur peuvent en distraire quelques-uns, cependant je crois que c’est la décision de chacun de choisir comment il apprend le mieux. Évidemment, en tant qu’enseignants, nous nous devons d’expliquer et de sensibiliser nos jeunes sur l’importance d’être concentré dans une tâche, autant à l’école qu’à la maison. Mais de là à affirmer que nous ne devons pas utiliser un traitement de texte au moment de notre création est un peu exagéré. L’ordinateur est justement un outil pédagogique qui permet à plusieurs de mieux se structurer et d’augmenter sa motivation. Pour un élève, il est souvent plus stimulant d’écrire sur un traitement de texte que sur papier.
     Finalement, ce texte présente quand même de bonnes stratégies pour éviter les distractions permanentes, mais il faut en prendre et en laisser. À mon avis, la perte de temps est aussi grande lorsque nous sommes en face d’un écran ou quand nous nous perdons dans nos pensées devant une page blanche. Bref, je conseille à tous de varier leurs méthodes de travail afin de trouver celle qui leur conviendra le mieux.

mardi 25 janvier 2011

La création de ce blogue

Ouff! J'y suis enfin parvenue! Franchement, on dirait que je suis inculte en informatique! Pourtant, j'ai suivi des cours au secondaire, mais j'ai dû oublié quelques notions... J'ajouterais que je ne suis pas assez curieuse au sujet des TIC. Finalement, mon intention sera de faire de plus en plus de découverte sur la création de blogues ainsi que de rechercher des applications possibles à exploiter en classe.