À la suite de la lecture de l’article Troubles d'apprentissage: les technologies à la rescousse écrit par Martine Rioux du Service national du RÉCIT en adaptation scolaire, voici un résumé et quelques idées intéressantes.
Qu’est-ce qu’un trouble d’apprentissage ?
Tout d’abord, il ne faudrait pas confondre trouble et difficulté d’apprentissage. Une difficulté d’apprentissage n’est pas permanente et elle est souvent causée par des événements perturbants de la vie comme une rupture, un accident, un divorce, etc. Il y a donc un lien entre le facteur émotionnel et la difficulté, tandis qu’un trouble est plus permanent parce qu’il est d’origine neurologique. C’est un problème sur le plan du traitement de l’information, de la coordination, de la mémoire, de l’habileté à lire et écrire et plus encore. La dyslexie, la dysphasie, la dyspraxie et la dysorthographie sont des exemples de troubles. Heureusement, depuis quelques années, le repérage et le traitement de ces troubles d’apprentissage sont de plus en plus efficaces. Comme outil, les élèves ont maintenant recours aux aides technologiques qui présentent une source de motivation et un réel support.
Quelles sont les fonctions utiles des aides technologiques ?
Entre autres, lorsque les élèves utilisent des logiciels comme WordQ, qui suggère des mots au fur et à mesure que l’élève écrit, celui-ci peut enfin se concentrer sur le contenu plutôt qu’à la forme. Avant, les élèves en trouble rédigeaient de courts textes, mais maintenant leurs phrases sont plus longues et le vocabulaire est beaucoup plus riche et varié. Ils peuvent donc acquérir de nouvelles compétences, autrefois négligées à cause de l’attention qui était portée sur l’orthographe. Aussi, ces logiciels permettent à l’élève d’enregistrer la bonne orthographe des mots suggérés. Sans ce logiciel, l’élève voit toujours ses propres erreurs et en vient à les mémoriser, ce qui ne l’aide pas du tout. Finalement, des études prouvent que ces logiciels aident à la réussite des élèves parce qu’ils se sentent plus valorisés, plus motivés, ils savent maintenant qu’il est possible d’écrire en ayant du plaisir et qu’ils peuvent réussir. Certes, il y a quand même des conditions d’utilisation.
Comment choisir la bonne aide technologique ?
Évidemment, ce ne sont pas tous les élèves qui peuvent avoir un ordinateur en classe et se servir des logiciels. L’élève doit tout d’abord être suivi par les intervenants de l’école, de concert avec les parents et les enseignants afin d’identifier le besoin de l’élève. Ensuite, il sera évalué par un orthopédagogue et l’ensemble des ressources se réunira pour trouver la meilleure solution en lien avec ses propres besoins. Finalement, les intervenants doivent s’assurer du suivi de l’élève et le soutenir dans sa démarche de l’utilisation des aides technologiques.