vendredi 1 avril 2011

Coup de coeur littéraire : Un dimanche à la piscine à Kigali

  La littérature africaine n’est pas toujours facile à lire. Non qu’elle s’inscrit dans des paroles incompréhensibles, mais les évènements qui y sont relatés sont difficiles à gérer sur le plan émotionnel. La misère, la pauvreté et la liberté sont souvent les thèmes les plus abordés dans ce type de littérature. Le roman de Gil Courtemanche, Un dimanche à la piscine à Kigali, dévoile les terribles faits et désastres qui ont marqué le génocide du Rwanda en 1994.
  Ce roman est un coup de cœur, car il est venu me chercher directement dans l’âme. Même si j’avais déjà visionné l’adaptation cinématographique auparavant, la lecture de ce livre permet d’entrer dans la peau des personnages et de vivre leurs émotions, aussi terribles qu’ils soient. La description de ce qui est vécu est finement détaillée qu’on se croirait faire partie de l’histoire. En plus, ce roman présente des faits qui se sont réellement passés, ce qui est davantage douloureux à imaginer.
  Même si la majeure partie du roman a pour thème l’horreur, la mort et la haine, l’amour, quant à lui, est présent du début à la fin. Bernard Valcourt, l’un des principaux personnages de l’histoire, développe un amour inconditionnel avec une jeune femme africaine, sans même avoir eu une réelle conversation. Lorsque ce jour vînt, Bernard et Gentille ne se quittent plus une minute. Cet amour est le plus grand signe d’espoir de tout le roman. Un vrai chef-d’œuvre!
   Bref, plusieurs pays de ce continent requièrent de l’aide humanitaire pour offrir des soins, l’éducation gratuite et une aide morale. C’est pourquoi j’encourage tous ceux et celles qui lisent ce message à prendre conscience des atrocités qui ont lieu dans le monde afin d’en parler et pour qu’un jour peut-être quelques-uns d’entre vous agissent directement pour l’un de ces pays.

En lien avec ce roman, j'ai découvert un article dans Le Devoir, Un dimanche à la piscine à Kigali: Retenir la leçon, où un enseignant se questionne s'il devrait faire lire ce chef-d'oeuvre par ses élèves. À vous de le lire et de réfléchir si vous choisiriez ce roman pour vos élèves.

1 commentaire:

  1. C'est un beau témoignage de ta part. Le livre semble nous faire vivre des émotions fortes et très opposées. Suite à la lecture de l'article que tu mentionnes et à la question que tu poses, je me demande si un jour tu le feras lire à tes étudiants.

    Il semble y avoir plusieurs passages qui demandent une certaine préparation.

    Bonne réflexion!

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